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Clarisse Miré Manel Louis Jo au Nordeste
15 décembre 2016

J6 de Galinhos à Pontal de Maceio 388km

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Curieuse journée que celle-là. C’est un transit par la route intérieure, entre deux spots le long de la côte de l’Océan Atlantique. Et pourtant. Nous commençons par nous activer, pour avoir le ferry de 9h00, café da manha pris, et adieux faits à madame Dalva. Remerciements émouvants après ces trois jours chez elle, où elle nous a séduits. 

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Je lui suggère de rajouter un  peu de jaune (amarello) dans son rose, qui est trop pâle à mon goût, mais elle comprend qu’il faut inverser les couleurs ocre et rose entre deux cloisons de sa salle sur la mer. L’humilité s’apprend à tout âge, quant à mes performances linguistiques. C’est comme le kite surf. 

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D’ailleurs, je n’ai pas encore commencé (le kite surf), quant à l’humilité, ce n’est pas à moi de le dire, en tout cas, la réponse n’est pas unanime.

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Et nous voilà en route avec voiles, planches et bagages, dans notre Sandero Renault. La route est rectiligne, avec alternance de vallonnements, peu propice au dépassement des camions poussifs dans les côtes, et vous connaissez maintenant la suite, pour les descentes. Il faut donc flirter avec l’alternance des pointillés latéraux de la ligne jaune, pour pratiquer l’opération de dépassement. Le passager de droite respire alors plus bruyamment, (ou crie franchement) surtout si c’est une passagère. La convergence des capots opposés est analysée par l’assemblée, avec de doctes remarques. Bref, comme nous sommes encore là pour le raconter, c'est que la main du chauffeur a mis son pneu au bon endroit. La policia locale procède à une Mostra des beaux cartons récents, et je me souviens d’une voiture rouge vif particulièrement déchiquetée. Sais pas l’état du chauffeur, mais ça vous calme de vos ardeurs.

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Nous traversons un champ de pétrole à terre, avec ses centaines de pompes à balancier, qui décrivent lentement et régulièrement la rotation des contrepoids et des encolures, pour tirer sur la tige du mouvement alternatif propre à remonter à chaque fois un ou deux litres de pétrole. Vu le matériel en place, et les installations de réinjection, les pros qui liront ce passage comprendront bien vite que le champ est vieux et ne produit plus grand-chose. L’avantage pour nous c’est que là où il y a des pétroliers et de l’huile, les infrastructures sont bonnes, et c’est bien le cas de notre route, où nous frisons le 100km/h, sans souci. A la fin, une portion hors champ de pétrole nous ramène à la réalité des nids de poule, et des dos d’ânes. Nous effleurons l’énorme cité de Mossoro, et embouquons la route vers Fortaleza.

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A peu de distance, voilà la voie traversière qui nous amène à notre but : le petit port de pêche à l’ancienne de Pontal de Maceio. Le programme du voyage est respecté à 10 minutes près. Les enfants peuvent kiter. Le vent est moindre qu’à Galinhos, avis aux amateurs. Nous réfléchissons à notre façon de revenir à Toulouse à temps pour la thèse de Cyprien, ce qui n’est pas encore gagné, car notre billet bon marché n’est pas modifiable. Il faut envisager, la mort dans l’âme, et l’oursin dans le portefeuille de jeter à la poubelle le retour du 9 janvier, et d’en acquérir un autre plus adapté à ces fastes universitaires. Décision d’autant plus dure qu’elle est 

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immédiate. Il faut une conférence au sommet au bord de la piscine pour prendre cette décision.

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La plage est constellée d’au moins cinquante périssoires de pêche. Cela s'appelle des jangadas me dit Clarisse. A Galinhos il y en avait trois.

Bon, cela commence à devenir sopo. J’arrête là, bonne nuit, et à demain

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