Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Clarisse Miré Manel Louis Jo au Nordeste
20 décembre 2016

J9 un dimanche à Bélem

P1100401

P1100404

P1100405

P1100408

En fait, les Brésiliens disent Béleiïi.

C’est dimanche. Réveil à temps pour arriver à la cathédrale à 9h00. C’est à dire tôt pour nous. Mais on ne raterait pas le café di manha sur la salle à manger construite sur pilotis sur le fleuve Guama !

Tout va bien dans ce voyage. Nantis des conseils de super prudence (enlever son alliance, cacher l’appareil photo, rien qui dépasse, etc.) nous parcourons Bélem et découvrons peu à peu les restes de splendeur. On la surnommait « Paris in America ». Saviez-vous ? Et maintenant, vous le savez. Pas mal de style Art Deco là-dedans, influences anglaise, italienne, française de bon aloi, et un syncrétisme par architecte brésilien interposé réussi. Vieillissement par l’averse quotidienne, avec embryon de végétation sous une ou deux tuiles. Cela donne aux clochetons de la toiture un peu du genre Louis II de Bavière, au milieu des gratte-ciel. Bref, cela me plaît assez.

Nous refaisons à l’envers la balade au port de Bélem et sur les docks. Elle a presque plus de cachet que la veille, avec la décontraction qui remplace la peur de l’inconnu.

P1100424

P1100426

P1100431

P1100433

P1100434

Marché au poisson impressionnant sous la halle à la Baltard.

P1100435

P1100436

P1100437

P1100440

P1100439

Le mouvement de la machette qui tranche les queues et vide des bêtes de 30 kilos est impressionnant. Puis l’empilement des fruits exotiques, des épices et des légumes prépare à la terrasse sur le fleuve où se côtoyent les bars, servant la cerveija à la bouteille de 600cc. On en redemande.  Et c’est toujours vivants que nous remontons l’avenue Vargas, où siègent les banques, et leurs guichets pour cartes de crédit au fonctionnement imprévu, déroutant. On s’habitue assez vite à cette fantaisie. On se heurte à des plafonds numériques invisibles, inconnus, non documentés. Mais le choc numérique n’est pas si violent, et l’on passe au guichet suivant, jusqu’à ce que la machine décide, impromptue, de délivrer des billets bleus et beige.

P1100451

P1100452

P1100450

P1100470

L’averse quotidienne nous surprend sur un trottoir vers Nazaré, et nous entrons dans la churrascaria en face, où le déjeuner s’achète au poids. Mais je n’avais pas compris. Aussi ai-je carotté une ou deux cuillerées de riz, avant la pesée qui détermine le prix de l’assiette. Par contre, discuter avec le churrascarier qui offre une vingtaine de préparations des viandes en les vantant une par une, je ne peux. Nous nous contenterons du bœuf en sauce excellent, qui est en libre-service. Voilà encore un nouveau menu, dans ce blog dont le centre de gravité séjourne au niveau de l’estomac.

P1100474

P1100504

La pluie a cessé et seule une flaque permet encore une photo avec reflet, pour bien montrer que c’est vrai, il a plu. Nous voilà au musée Goeldi avec jardin des plantes et zoo, rempli d’oiseaux exotiques qui criaillent et font des mines devant l’objectif. C’est plus appétissant que le gros caïman immobile et tapi à la surface derrière de forts barreaux.

P1100514

P1100519

Nous visiterons aussi la basilique Notre Dame de Nazaré, réplique honorable de St Paul hors les Murs à Rome. Un orchestre de marimbas s’entraîne sur la place, comme dit dans le guide. On se croirait au Mexique. Nos jambes crient, et nous rentrons à l’hôtel. A demain.

Publicité
Publicité
Commentaires
Clarisse Miré Manel Louis Jo au Nordeste
Publicité
Archives
Publicité