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Clarisse Miré Manel Louis Jo au Nordeste
4 janvier 2017

J26 décollage vers Recife Olinda

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Le Salvador est monté au ciel le jour de l'Ascension. Et nous quittons Salvador par la même voie, mais on culmine à 10 000 mètres,d'altitude le jour de l"Epiphanie ou presque, et encore pas très longtemps. Tout par le menu, lever tôt, enfin pas pour les bahianaises, mais pour nous oui. Grand renoncement au café da manha, qui ne commence qu'à sept heures, et c'est si bon. Le café de l'aéroport ne nous réconfortera pas. Uber très tôt le matin nous amène comme la plume au vent. C'est la plume d'Avianca, elle est bien à l'heure. C'est le vent du bon Dieu, on peut compter sur lui. Avec 33 kilos de bagages par personne, y compris kite surf. Rêvez, rêvez, utilisateurs d'Easyjet, ou plutôt venez en Amérique du Sud, où la concurrence n'est pas pourrie par des rentiers de l'Air France communistes et égoïstes. La fin du vol est bonne (sous la plume de l'aile de Bonfim, et à côté de la plume de l'Airbus A320). Une heure plus tard, Recife (Guararapès pour les intimes). Sa verdure luxuriante,

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son nombre incroyable de gratte-ciel au sud et au nord, et son bord d'océan atlantique (lungo mare ?) interminable, balisé chaque cinquante mètres d'un panneau annonçant la présence de requins. Il y a là une psychose sur laquelle je dois réfléchir. Si requins il y avait, nous aurions un catalogue des accidents détaillé, et une exposition vengeresse de trophées en ailerons séchés, avec à la clé le tableau de chasse des squales assassins ainsi éliminés. C'est comme les squelettes sur le chemin de Saint Jacques. J'avais déduit que les jacquets n'étaient pas morts, puisqu'on ne les avait pas trouvés (les squelettes), dit la chanson de Bon Papa. Itou pour les requins de Recife : "Ca prouve mes frères, qu'on est pas les premiers, et qu'les autres arrivèrent, puisqu'on ne les a pas trouvés". Ni squelette, ni carcasse, ça pue l'arnaque, cette affaire là.

Demain, je me baigne, d'ailleurs. En fait, je ne me suis plus baigné.

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En allant à Olinda, (chanson) au nord de Recife, on longe des canaux rectilignes au milieu des avenues. On dit Venise, mais en plus puant, dixit Clarisse. Olinda, jolie cité venue du XVI° siècle, avec boutiques d'artisanat moderne, broderies direct de Chine, et bière suco frais (correction commanditée par Régine). Tout le baroque portugais et hollandais cumulés donc. Je n'insiste pas sur mon anti-hollandisme. Plaisant. Ooooop, brutalement, sans crier gare, j'atteins ma cote d'alerte en visite de cloîtres à azulejos, et de retables en jacaranda doré. Mais je n'en tiens pas rigueur à Saint François, Saint Benoît, et Sainte Thérèse. Ils ne sont pas venus ici auditer ceux qui se recommandaient de leurs règles respectives. Bref, la vue est belle, le guide Michelin est bon.

 

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Il nous indique le bon restaurant, avec vue saisissante sur l'enfilade le long de l'océan de la plage et des jetées de Recife. Ici, un essai de la fonction panoramique de l'appareil que nos enfants m'ont offert il y a cinq ans, et que j'utilise presque pour la première fois (la fonction panoramique, pas l'appareil qui doit avoir 10 000 photos au compteur). 

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Le cargo de 45 000 tonnes qui sort semble un Dinky Toy, vu d'ici. Les plages s'estompent vers le sud dans un gris perle d'atmosphère chaude. Il fait chaud au soleil. La brise et la bière sont bonnes à l'ombre. Je me répète, je suis banal, mais pourquoi écrire des choses différentes, quand on a un sentiment identique et renouvelé à décrire deux fois à la suite ? C'est bon le Brésil, en résumé.

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Un cloître encore, et la coupe est pleine (de bière). Flânerie de plus en plus lente. Les pieds tirent. Le café da manha est loin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil se rapproche de l'horizon, et le voyage de son terme. Encore le courage d'aller se baigner dès ce soir. Il vaut mieux attendre de le faire à la fraîche demain matin, non ? 

 

 

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Là, c'est une scénographie à travers le moucharabieh de notre Pousada, et le drapeau du Brésil, c'est parce que Régine me l'avait demandé. Au dessus des tours de Recife, je trouve que cela a de l'allure, non.

 

 

 

 

 

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En-dessous, c'est n'importe quoi, sans légende. Là c'est Louis Jo qui m'avait dit qu'un blog, il fallait plein de photos et pas de texte, alors comme ici, (Olinda) j'ai du débit, j'en profite.

Plein de peintres brésiliens ici. On aime presque tout!

 

 

 

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